PIERRE dit KEPA : un "touche à tout "    

                                                  

                            Kepa 2004                                                           Pantxoa                                                                               round pintail 1974

kepa 1959

kepa 2000

un des 15 pêchés ce jour là à bord de "Piquillo"

juste en bas de chez moi : Erretegia

     Je suis né en 57 à Bayonne. Fils d'enseignants, j'ai eu le privilège, dès l'age de cinq ans, de passer mes vacances en caravane. Bretagne, côte méditerranéenne, Costa Brava, la côte atlantique espagnole jusqu'à Gijon, Auvergne où en 74 je me suis initié à la voile, Grande Bretagne jusqu'en haut du Ben Nevis, Pyrénées été comme hiver.

    Mais ma plus grande chance est d'habiter le sud ouest depuis ma naissance. Dax et les Landes où mes parents enseignaient, et bien sûr Bidart où mon grand-père avait acheté un terrain au sommet de la falaise et où nous passions des vacances de rêve dans la caravane familiale. C'est là que j'ai appris à nager,  avec mon père qui m'a inculqué les dangers de l'océan mais aussi le plaisir du bodysurf. Les journées étaient partagées entre la pêche à pied, la baignade et les balades dans les falaises.

    C'est ainsi qu'en 74 j'ai commencé le surf, que l'on appelait alors surfing. Mes amis et moi n'avons pas eu de mal à débuter car nous étions déjà des pros du planking ( ancêtre du bodyboard qui était une espèce de ski aquatique sur lequel nous nous allongions pour prendre les vagues). Nous avions fabriqué aussi des skimboards ronds. Dès l'arrivée du skate en Pays Basque, nous l'avons adopté. Barland fabriquait à l'époque des skates de grande qualité aux trucks indestructibles. Le style d'alors était  très coulé, et nous descendions le col de Saint Ignace qui mène au petit train de la Rhune. Les connaisseurs apprécieront.

    Notre culture surf nous la puisions dans les films américains de l'époque : Going Surfin', Hot Lips and Inner Tubes, Five Summer Stories Plus Four, Free Ride, Spinning Wheels, In Search of Tubular Swells, Big Wednesday, Diary of a Surfing Film, Sundance, sans oublier le film de Ben Brown : The Endless Summer.

    Nos spots étaient déserts et tout le monde se connaissait. Cela a bien changé. Nous surfions tous les spots de Hossegor à Mundaka mais le plus souvent, Bidart (Pavillon royal, Etche Spi, Centre, Parlementia ) Guéthary Cénitz, St Jean de Luz Lafitenia, et bien sûr Anglet ( de La Barre jusqu'au V.V.F ) et Biarritz à la Côte des Basques.

    Si vous rencontrez un surfer d'environ la cinquantaine sur l'un de ces spots alors, RESPECT. Liez connaissance, vous ne serez jamais déçu de ce qu'il vous racontera.

    En ce qui concerne les autres sports que j'ai pratiqué, la liste serait fastidieuse. Le ski alpin, le windsurf, la voile sont avec le surf ceux qui m'ont donné le plus de plaisir. " Mets de l'huile petit homme, dans la vie faut que ça glisse ! "    

    Maintenant, c'est la voile et la pêche qui occupent mes loisirs avec le bricolage même si le surf n'est pas abandonné complètement. Mes problèmes de dos sont toutefois un handicap.

    Je suis marié avec Nathalie que j'ai connue en 74, et père d'Anna 21 ans et de William 18 ans, tous deux étudiants. J'exerce la coupable activité d'enseignant d'anglais à Bayonne.

 

 

 

  

photo Eric Chauché

 

 

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